ACTIVITES DE MOBILISATION AUTOUR DE LA COP 21
Dans la perspective de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies contre les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, la France a mobilisé une facilité, financée par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 2,3 milliards de FCFA.
Ces fonds sont destinés à l’assistance technique à une trentaine de pays prioritaires, dont le Cameroun, pour lutter contre le dérèglement climatique.
Cette assistance technique a été confié à Expertise France, qui elle-même a confié au cabinet Français ARTELIA, la mission d’élaborer ce document fondamental qui va conditionner la politique de développement du Cameroun au-delà de la COP 21.
Ledit processus qui prendra fin lors d’un atelier de validation de la CPDN du Cameroun qui se déroulera en mi ou fin Septembre 2015, est implémenté en ce moment par le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, et se fait sans l’implication de toutes les parties prenantes, notamment les élus locaux dont la mission première est d’impulser le développement de leurs territoires.
Dans le souci de palier à ce manquement, nous organisons du 2 au 4 Septembre 2015, un atelier de formation à l'endroit des élus locaux de la région du Littoral (Douala) et ses environs, sous le thème « Appropriation locale du processus d’élaboration de la Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) dans le cadre de la CCNUCC du Cameroun»
L’objectif global de cet atelier de formation est double : d’abord, d’impliquer, d’informer, et de faire participer les décideurs locaux afin d’assurer une appropriation locale du processus de préparation de la CPDN, et enfin de renforcer les capacités des élus locaux de la région du Littoral et ses environs sur les enjeux de développement post 2015 au Cameroun.
La note conceptuelle de cette formation est disponible ici
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Communiqué du Réseau Africain pour les Droits Environnementaux - Cameroun
Le processus REDD+ au Cameroun doit
impérativement tenir compte des intérêts des couches marginalisées de la population!
Douala, le 30 janvier 2012 – Le Réseau Africain pour les Droits Environnementaux - Cameroun (RADE- Cameroun) dit non aux tentatives d’instrumentalisation de la société civile Camerounaise et sollicite la transparence et la prise en compte des intérêts des couches marginalisées de la population dans le cadre du processus REDD+ (Réduction des Emissions dues à la Dégradation et à la Déforestation) initié par le Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable.
pour plus d'informations, téléchargez l'intégralité du
communiqué
Yaoundé, le 23 juillet 2011 – La société civile Camerounaise et le secteur privé partage sa vision, ses niches et chantiers et les mécanismes à développer dans le processus REDD+
Au Cameroun, la REDD+ doit être un outil de promotion de la bonne gouvernance et d’amélioration de la gestion des ressources naturelles forestières nationales en vue d’un développement socio-économique et environnemental !
Le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MINEP) a organisé en collaboration avec l’appui technique et financier de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) le 23 juillet 2011 au Monastère des Bénédictins à Yaoundé, un atelier de réflexion sur la structuration de la société civile camerounaise en vue de sa participation au processus REDD+ . La tenue de cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de l’atelier de lancement du R-PP qui s’est tenu à Mbalmayo du 27 au 28 juin 2011.
A l’issue de ces travaux en groupe, la vision de la société civile sur le processus REDD a été définie d’une manière consensuelle ainsi qu’il suit : une REDD qui est un outil de promotion de la gouvernance et d’amélioration du cadre légal de gestion des ressources forestières sectorielles en vue du développement socio-économique et environnemental de toutes les couches de la population tant au niveau national, régional et local et dans un souci de justice climatique et sociale.
Au terme d’un huis clos entre les membres de la société civile, deux décisions importantes ont été prises :
Ainsi, à l’issue d’une élection libre et transparente, à laquelle participaient six réseaux (REJEFAC, Réseau Climat, RFC, Plateforme forêt, REFACOF et Réseau Mangrove), les trois réseaux suivant ont été élus, pour une période de trois ans, pour assurer la coordination nationale de la plateforme : le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts (REFACOF), le réseau de foresterie communautaire (RFC) et le Réseau des Organisations de la Société civile camerounaise sur les changements climatiques (ROS4C).
Il est important de signaler que le CARRE GEO & ENVIRONNEMENT, représenté par son Secrétaire Exécutif, Ibrahim MBAMOKO, fait partie de l’équipe des 9 membres qui auront la lourde mission de coordonner ladite plateforme. Voir la suite : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.237873419576471.66541.100000614440442&l=2dc0293263&type=1
Le Cameroun, par la voix de son ministre des finances Essimi MENYE est favorable à la taxe sur les transactions financières
Réunis à Washington le 15 avril 2011, sous la présidence conjointe des ministres des Finances du Cameroun et de la République démocratique du Congo, Messieurs Essimi MENYE et Matata PONYO MAPON, les ministres des finances des pays francophones à faible revenu ont souligné l’urgence d’instaurer des mécanismes innovants de financement du développement, les ministres francophones ont publié un communiqué dans lequel ils soutiennent particulièrement la Taxe sur les Transactions Financières. Le communiqué vise principalement le développement mais mentionne le changement climatique comme un des enjeux à financer.
Cette réunion a eu lieu a peu près au moment où le CARRE GEO & ENVIRONNEMENT a publié le communiqué appelant les ministres africains à se positionner sur le sujet. Nous sommes donc sur la même longueur d'onde!
Dans un communiqué de presse émis à l’issue de la réunion, les ministres
francophones ont déclaré que les besoins considérables de financement du développement exigeaient des ressources nouvelles et additionnelles. A ce titre, ils ont exprimé avec
force leur soutien à l’adoption rapide d’une Taxe sur les Transactions Financières (TTF), proposition actuellement portée par la République française et la République fédérale
d’Allemagne.
Les ministres ont par ailleurs encouragé tous les pays, à commencer par les membres du G20, "à adopter - ou accroitre la portée - d’une telle taxe dans les délais les plus brefs, à s’engager
sur le caractère additionnel des ressources dégagées, et complémentairement à redéfinir les critères d’allocation pour tenir compte des besoins de chaque pays et de leur vulnérabilité
structurelle".
Lire le communiqué de presse de la Réunion de Washington (Pdf)
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Communiqué de CARRE GEO & ENVIRONNEMENT au nom du Réseau Climat & Développement du 20 Avril 2011: Nos dirigeants doivent plaider pour la création de nouveaux financements climatiques !
Le Réseau Climat & Développement et ses 50 organisations membres sont très inquiets de l’absence de progrès concrets sur le dossier des financements « Climat » lors de la réunion des ministres des finances du G20 qui s’est tenue à Washington le 14 et 15 avril 2011, et de la session de négociation climat à Bangkok du 4 au 8 avril 2011. Le Réseau est aussi préoccupé par la faible prise de parole des dirigeants africains sur cette question pourtant cruciale pour la lutte contre le changement climatique.
Il est urgent que les chefs d’Etat africains se positionnent - et d’une seule voix - sur la question des financements « Climat ». Sans ce positionnement clair et unanime, l’engagement pris à Copenhague, en 2009 par les pays développés de mobiliser 100 milliards US$ par an d’ici 2020 pourrait rester lettre morte.
L’histoire mouvementée de l’APD (Aide Publique au Développement) et la crise économique et financière mondiale obligent la communauté internationale à ne pas compter sur les seules contributions budgétaires pour mobiliser 100 milliards US$ chaque année. Seul un bouquet de mécanismes financiers peut répondre aux besoins des pays les plus vulnérables.
Rappelons que les besoins pour l’adaptation s’élèvent déjà à 100 milliards US$ par an en 2020 !
C’est à ce titre que le CARRE GEO & ENVIRONNEMENT et le Réseau Climat & Développement soutiennent les efforts de certains pays européens pour créer de nouveaux mécanismes[2] générateurs de financements « Climat ». Plusieurs instruments en particulier apparaissent techniquement et rapidement faisables :
Mais les négociations politiques avancent très lentement, notamment en l’absence de pression politique de la part des pays en développement !
Le temps presse pour les communautés les plus vulnérables en Afrique et en particulier au Cameroun, notamment celles des communautés Baka, Bagyeli et Bakola. Le CARRE GEO & ENVIRONNEMENT et le Réseau Climat & Développement appelle les dirigeants africains à manifester rapidement leur soutien politique à la création de ces mécanismes innovants pour financer le développement sobre en carbone et résilient aux impacts des changements climatiques.
Les fiches techniques sur les sources de financements soutenues en priorité sont téléchargeables ici-bas
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Communiqué du Réseau Climat & Développement sur les financements climat de la France en Afrique
La France ne doit pas tricher sur ses engagements financiers pour le Climat !
Montreuil et Dakar, le 28 janvier 2011 – Le Réseau Climat & Développement (RC&D) s’inquiète des tentatives de la France d’échapper à ses engagements financiers pour lutter contre le changement climatique au Sud.
L’Agence française de développement (AFD) a annoncé mi-janvier l’octroi de 10,5 millions d’euros pour la protection des forêts de la République du Gabon. En réalité, cette enveloppe « généreuse » s’inscrit dans un accord de conversion de 50 millions d’euros de la dette gabonaise, conclu le 29 Janvier 2008 avec la France. Le RC&D espère que la France ne comptabilisera pas cette remise de dette au titre des financements précoces pour le climat.
Non au double comptage de l'Aide Publique au Développement !
Dans l’Accord signé à Copenhague en décembre 2009, la France s’était engagée à débourser 1,24 milliards d’euros – de ressources nouvelles et additionnelles - entre 2010 et 2012 pour financer des projets climatiques dans les pays en développement. Concernant cette conversion de dette au Gabon, le Réseau Climat & Développement est particulièrement inquiet puisqu’en 2010, le gouvernement français avait déjà fait preuve de mauvaise foi en procédant au double-comptage de ses engagements en faveur du climat. En effet, l’ensemble des financements précoces de Copenhague avait déjà été compté au titre de l’Aide Publique au Développement (APD). Pour Alix Mazounie, Chargée de Mission climat-développement au RAC-France « il est évident que les 10,5 millions d’euros engagés par la France début 2008 et déjà comptabilisés dans l’APD au titre de remise de dette ne sauraient être comptabilisés une deuxième fois au titre des financements climatiques. La France ne peut pas prétendre respecter deux engagements distincts avec le même euro».
Vers une transparence accrue
L’APD ne doit pas servir à financer le coût de la lutte contre le changement climatique au détriment des besoins de développement. Même si les synergies entre climat et développement sont impératives sur le terrain, la lutte contre le changement climatique est une contrainte supplémentaire pour les pays du Sud qui requiert des financements additionnels. Suite à l’accord obtenu à Cancun, les pays industrialisés sont invités à faire preuve de plus de transparence concernant l’utilisation des financements précoces. « Le Réseau Climat & Développement demande donc à la France de clarifier sans attendre sa position afin de rassurer la communauté internationale sur le respect comptable de ses promesses politiques » conclut Emmanuel Seck, Coordonnateur de Projets ENDA Énergie au Sénégal.
Cliquez et Téléchargez la version pdf de ce communiqué
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Téléchargez la version PDF du Discours de Nicolas Sarkozy au sommet de l’union Africaine: Analyse et commentaires des extraits portant sur les enjeux : sécurité alimentaire, financement climat, aide publique au développement.
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Impact de l’activité du sciage sauvage du bois sur les forêts du Cameroun : Comment organiser l’activité du sciage du bois artisanal au Cameroun et le sortir de l’informel ? Le « sciage sauvage » est largement critiqué sur ses impacts écologiques, pourtant, il est fortement entretenu par un vaste réseau de corruption.
Le Cameroun a adopté une nouvelle loi des forêts en 1994 qui met l’accent sur le secteur forestier industriel à grande échelle et orienté vers l’exportation. Le bois d’œuvre tiré d’exploitations à plus petite échelle et tourné vers le marché intérieur a été négligé. Ce bois n’est pas enregistré dans les
statistiques officielles et il est essentiellement produit sans titre valide.
Le commerce du bois domestique est une activité qui emploie aujourd’hui un grand nombre de Camerounais. En ville, ce sont 4000 emplois directs souvent permanents qui sont générés par la vente des sciages artisanaux tandis que ce sont environ 40 000 personnes qui se livrent plus ou moins régulièrement à cette activité en zones rurales. Le secteur du sciage artisanal constitue également une source importante de revenus personnels pour nombre de représentants de l’administration.
Ce secteur repose aujourd’hui sur un vaste réseau de paiements exigés par les agents de l’administration pour blanchir le bois vendu sur les marchés locaux, et estimé à environ 7 milliards de F.CFA par an. Trois groupes d’acteurs se partagent en fait les bénéfices de cette activité, Populations rurales, Populations urbaines, Représentants des différentes autorités administratives ou communales.
Les fonctionnaires déconcentrés du ministère des forêts ont développé un vaste réseau de recouvrement de paiements informels auprès des petits exploitants. En d’autres termes, les scieurs et les vendeurs de bois ont des relations quotidiennes avec les fonctionnaires du ministère. La croissance importante de ce secteur n’a pas laissé indifférentes de nombreuses communes rurales, qui ont mis en place une taxation ad hoc. Environ les deux tiers des communes ont ainsi instauré des forfaits fiscaux prenant deux formes principales : soit une taxation par camion transportant généralement autour de 15-20 m3 du bois artisanal – variant entre 5000 F et 50 000 F par voyage –, soit une redevance annuelle par tronçonneuse – comprise entre 5000 F et 100 000 F –, les deux forfaits se combinant d’ailleurs dans beaucoup de communes. Outre le fait qu’il est illégal de prélever l’impôt sur une activité illicite, ces paiements aux communes font très rarement l’objet d’un suivi comptable. Beaucoup de maires reconnaissent qu’il s’agit d’une source parfois importantes de recettes, sans toutefois que celles-ci soient présentées et discutées en Conseil Municipal. L’utilisation a posteriori de ces fonds fait donc l’objet de décisions arbitraires de la part des membres de l’exécutif communal
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Dans le cadre du PROGRAMME AFRICAIN DE SUBVENTIONS POUR LA RECHERCHE pour le développement durable, mis sur pied par l’union Africaine et le 10ème fonds Européen pour le développement, le CARRE GEO & ENVIRONNEMENT lance un appel à projet de recherche.
Secteurs Prioritaires
Ce premier appel à propositions est particulièrement axé sur les actions prioritaires de Sciences et Technologies du Plan d’Action Consolidé de l’Afrique et de ses projets phares suivants:
- Post-récolte et Agriculture à hauteur de 3.500.0000 €
-Energie durable et renouvelable àhauteur de 1.750.000€
- Eau et assainissement à hauteur de 1.750.000 €
Sont éligibles au présent appel à projet de recherche:
o Institutions nationales ou régionales de sciences et technologies, institutions de recherche, université, ministères gouvernementaux ou institutions publiques en charge de recherche scientifique, y compris, les organisations régionales de sciences et technologies à statut légal séparé, n’appartenant pas à un système national mais formellement reconnu par l’un des pays éligibles (Afrique, Caraïbes, Pacifique); ou
o Réseaux de sciences et technologie établis, pourvu que tout membre du réseau et le siège du réseau soient situés dans un pays éligible, que le réseau soit une personnalité juridique, que le réseau agisse en son nom propre et qu’il soit enregistré depuis, au minimum, deux ans.
Téléchargez le guide de soumission, pour plus d’informations